Death note the last name 1

Réalisé par Shusuke Kaneko

Avec Tatsuya Fujiwara, Takeshi Kaga, Shido Nakamura   Plus...

Film japonais. 

Durée : 2h 20min. 

Année de production : 2007

Distribué par Eurozoom

Le Cahier de la Mort. Il suffit d'y apposer le nom de la personne à châtier et d'avoir en tête son visage pour que cette dernière meure d'une crise cardiaque. Quand ce cahier tombe entre les mains de Light, brillant lycéen au tempérament assez taciturne, il décide d'exploiter le Death Note pour appliquer sa propre justice et devenir l'égal de la mort.
Ainsi, Ligth note soigneusement les noms des meurtriers les plus recherchés par la police, restés impunis jusqu'à présent. Cette vague de morts mystérieuses alerte Interpol, qui, dépassé par la situation, confie l'affaire à Lind L. Tailor, plus communément appelé L. Personne ne connaît son véritable nom, ni son visage, mais il résout n'importe quelle affaire, même celles où la mort est impliquée.
Une traque infernale s'engage alors entre les deux hommes, sous le regard amusé de Ryûk, le Dieu de la mort à l'origine de ce carnage.

l'avis de la vache:

Une fois de plus j'ai eu droit hier à une projection, privée, toute seule dans la salle de mon joli cinéma de quartier. Je n'ai honnêtement pas vu les deux heures défiler, et passé un bon moment en compagnie de cette histoire, qui sans être le film du siècle justifie quand même les 6€50 de ma place. J'ai apprécié la manière ultra réaliste dont on est plongé dans l'action au début de l'histoire (filmée façon reportage, puis thriller policier, à 1000 lieues d'un effet Manga). j'ai aimé les décors naturels de la "vraie" Tokyo en ébullition, et de voir défiler sur l'écran, même en tant que figurant,  tous les jeunes et talentueux acteurs et seyu  de nos séries préférées (Jun fukuyamaaaaaaa!!!!) , et noté la prestation réussie des actrices interprêtant les rôles de Naomi et Soichi. Le personnage de Ryuk, modélisé en 3 d, s'en sort avec les honneurs pour un film à petit budget. par contre les premierss rôles masculins sont complètement en dehors du sujet. l'interprête de Light, aussi expressif qu'un Steven Seagal en petite forme, a le charisme d'une porte de prison. Celui de L, rimellisé au point de ressembler à Eva Longoria dans une pub l'Oreal et anonant son texte comme un gamin de maternelle (je précise que j'ai vu le film en vost), me donnait envie de lui mettre des claques pour le réveiller. ils sont cependant sauvés par un scenario bien calibré et un réalisateur qui connait son métier et sait se débrouiller avec les moyens qu'on lui donne. la musique de kenji kawai est toujours aussi efficace et le générique de fin (dani california des red hot chili peppers, sied bien à un final en suspense pimenté), d'ailleurs si on reste jusqu'au bout (ce que j'ai fais), on a droit à quelques images bonus du deuxieme film et une pub japonaise pur cru.
au final, j'aurais bien aimé voir la suite et j'ai passé un moment sympa, ni plus, ni moins. Mais comme je ne suis pas une spécialiste de Death note (connais presque pas le manga et pas du tout l'anime), je ne suis pas un public exigeant non plus. Peut-être que les puristes, eux, crieront au scandale! j'avoue quand même avoir inondé de texto ma Pins adorée chaque fois qu'il se passait un truc sur l'écran...